• Solène Charpentier

Au carrefour des esthétiques, la chanteuse et multi-instrumentiste Solène Charpentier se distingue par sa capacité à harmoniser des influences variées pour créer une musique innovante et profondément émotive. En s’inspirant des grands compositeurs classiques et en intégrant des éléments de la musique contemporaine et mondiale, elle nous invite à un voyage musical où passé et présent se rencontrent pour dessiner les contours d’un avenir sonore inédit.
Op.16 (opus 16), inspiré des Moments musicaux de Rachmaninov, est le projet innovant de l’artiste. Il traverse les harmonies mélancoliques de la musique classique, les pulsations enivrantes des musiques électroniques et la richesse sonore des traditions d’Asie mineure. Solène utilise la composition assistée par ordinateur pour créer des orchestrations qui allient le chant et les performances instrumentales en live. Elle mêle habilement synthétiseurs modernes et le son ancien du duduk, un instrument à vent traditionnel arménien, créant ainsi une fusion musicale à la fois techno et mélodique.

• Jasmine not Jafar

Deux productrices se sont alliées pour créer Jasmine not Jafar, un projet techno live modulaire/synthé/voix. Leur set nous plonge dans l’ambiance d’une boîte de nuit parisienne qui aurait rencontré un hangar Berlinois. Avec des influences club et industrielle, elles s’amusent avec la répétition, provoquent le sensuel et jouent avec le public. Le kick et la basse forgent un son lourd et sexy qui libère l’énergie de la danse.
À l’image de l’enchevêtrement de câbles multicolores qui s’échappent de leurs modulaires, les Jasmine Not Jafar croient farouchement qu’à deux on forme une multitude ! Si leur attitude brat girl power et la lutte contre le patriarcat imprègnent leur musique, il serait bien réducteur de les ranger dans des cases trop étroites.
La techno live du duo a pour destination la teuf, de celle qui convoque Charlie XCX, Cobrah et Coucou Chloé, idoles badass avec qui elles partagent un amour du kick insolent et de la basse sale gosse. Leurs voix mariées aux synthés ne vous laisseront d’autres choix que le lâcher prise des corps, f*cked up sous leur puissante hypnose.

• Double Vitrage

De la techno qui donne envie de slammer comme à un concert de rock : voilà ce qui arrive quand on fait la teuf version Double Vitrage. Mais avant de se retrouver les pieds en l’air, ce live se regarde autant qu’il se danse. La batterie de Rémi fait face au synthé modulaire de Raphaël, les deux Tourangeaux s’apercevant entre deux déferlements de strobs et clignotements de LED synchronisés aux kicks dévastateurs. Et quand la tension atteint son paroxysme, c’est tout le dancefloor qui s’embrase.